City Mine(d) se situe au croisement de l'architecture, du développement urbain et de l'activisme urbain

Depuis sa création, City Mine(d) mélange de manière inclusive et ouverte le changement vers une ville plus durable et plus juste avec de la création innovante . Ces dernières années, City Mine(d) a développé une approche bottom-up du développement urbain. Ses trajectoires sur un sujet précise de durabilité dans un quartier spécifique peuvent durer jusqu'à 5 ans. Elles visent à rassembler les citoyens au sein de leur communauté, entre les communautés, et entre les citoyens et les différentes institutions qui façonnent la ville. Ce faisant, elle renforce les voix qui souvent ne sont pas représentées dans le débat public.

City Mine(d) a été fondé à Bruxelles en 1997. Après des campagnes comme Sense Unique, un groupe d'individus issus de mouvements environnementaux, pacifistes et du tiers-mondiste, et enracinés dans l'action directe ainsi que dans les arts, ont décidé de formaliser leurs activités. Avec pour principes directeurs la prise de décision horizontale, l'anti-autoritarisme et l'auto-organisation, ils ont mis en place une maison de production et un point d'appui pour promouvoir le travail d'artistes et d'activistes partageant les mêmes idées, et pour remettre en question un statu quo dans le développement urbain par lequel certains quartiers populaires de Bruxelles ont été pratiquement abandonnés.

Après cinq ans, et avec la reconnaissance du gouvernement flamand par le prix Thuis in de Stad pour la rénovation urbaine (2002), et une nomination pour le prestigieux prix Sikkens (2003), City Mine(d) a étendu ses activités à Londres, Barcelone et Milan. Son approche a été récompensée par le gouvernement flamand (2011, 2014), reconnue comme une bonne pratique par la Commission européenne (2012) et publiée dans des revues académiques, des magazines d'architecture et des médias plus larges.

Depuis 2010, City Mine(d) se concentre sur les processus à plus long terme qui combinent développement local et développement durable. Elle s'intéresse à des sujets globaux, tels que l'emploi - Micronomics , l'eau - Friche Eggevoort ou l'électricité - La Pile, évalue leur impact local, mais plus important encore, recherche avec les résidents locaux le pouvoir d'action que les citoyens peuvent obtenir dans ces domaines.

Bien que très dépendants des contextes locaux, et avant tout guidés par une communauté locale, les processus, que City Mine(d) appelle des trajectoires, présentent certaines caractéristiques communes. Les trajectoires consistent en une phase préparatoire, une phase de réalisation du prototype d'un objet ou d'une organisation, une phase de formation d'une coalition autour de ce prototype, une phase permettant à ce groupe de s'auto-organiser et une phase de suivi final.

City Mine(d) se réfère à ces étapes comme à son approche, et bien que loin d'être un programme exécutable, au cours de la dernière décennie, il a fourni aux groupes locaux une certaine base dans des processus qui sont notoirement vagues et incertains.

Website by Variable